Quels sont les frais relatifs à la gestion d’un investissement locatif ?

La France est l’un des pays d’Europe le plus riche en investisseurs immobiliers, la plupart des épargnants, jeunes et moins jeunes, décident de diriger leurs épargnes vers ce domaine d’investissement qui a tout pour plaire. En effet, avec des taux d’emprunt très faibles, même les jeunes Français achètent des biens locatifs.

En revanche, ce que beaucoup d’entre eux ignorent, c’est que l’investissement dans un bien immobilier locatif ne signifie pas seulement percevoir les loyers, mais c’est un casse-tête considérable qui génère des frais. Les frais de gestion d’un investissement locatif sont un facteur déterminant la rentabilité, ou pas d’un placement. Tout le long de cet article, nous verrons comment un investissement immobilier peut-il être rentable, nous verrons également si les frais de gestion locative sont les mêmes que ceux des maisons. Les réponses sont dans ce qui suit.

Comment savoir si un investissement immobilier est rentable ou non ?

Frais de gestion d'un investissement locatif En effet, il ne suffit pas de faire un petit calcul rapide pour avoir une réponse fiable à cette question, car même si tout parait simple et beau sur papiers, investir dans un bien immobilier à but locatif comporte beaucoup de frais de gestion du bien en question. C’est un problème en moins pour les investisseurs qui ont assez de temps et de connaissances dans le domaine, mais la majorité des propriétaires bailleurs choisissent de déléguer cette mission à un professionnel à travers un mandat de gestion locative moyennant une moyenne de 10 % des loyers annuels. Mais beaucoup d’autres charges s’ajoutent à cela.

On parle aussi de frais de mise en location, de frais de gestion du bien locatif une fois le locataire installé, les assurances et les impôts. La majorité des impôts et des frais de gestion locative sont à la charge du propriétaire, il est tenu de couvrir tous les frais relatifs à la gestion de son bien pour avoir la paix. C’est effectivement une tâche très difficile, surtout lorsque l’on sait que la loi en vigueur est sans cesse modifiée et qu’il est indispensable d’être au courant de tous les changements. De plus, il faut trouver un locataire fiable qui respectera ses engagements pour éviter les litiges et le recours aux assurances. La rentabilité d’un investissement dépend de tous ces paramètres, donc de l’importance des frais de gestion que vous serez engagé à payer.

La location de bureaux : est-ce différent des maisons ?

En réalité, même si ces biens immobiliers sont tout à fait différents, mais ils comportent tous les deux des frais de gestion. Cependant, les frais de gestion applicables à la location de bureaux sont différents compte tenu de certaines spécificités. Parmi les frais de gestion spécifiques aux bureaux, vous avez :

  • les charges de la location ;
  • la recherche du bon locataire ;
  • le dépôt de garantie ;
  • les frais de fonctionnement ;
  • l’aménagement et la décoration ;
  • les impôts et les taxes ;
  • la remise en état et le déménagement.

Le point commun entre la location des maisons et des bureaux, c’est que la plupart des propriétaires achètent la paix en délégant la mission de gestion de leurs biens à un professionnel, à priori une agence immobilière, un agent immobilier ou un notaire. Ceci s’explique par la complexité des opérations qui paraissent simples à exécuter en théorie, c’est ce qui fait que plusieurs investisseurs inexpérimentés n’arrivent pas à assurer la rentabilité de leurs investissements.

Quel forfait pour l’investissement dans un bien locatif ?

Vient s’ajouter à la liste des frais assurés par le propriétaire bailleur, l’imposition des revenus fonciers perçus. Le loueur doit en effet déclarer les montants annuels perçus afin d’assurer les taxes desquelles il est redevable à l’État. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’un grand nombre des frais de gestion sont déductibles, donc récupérables sur le montant des loyers demandé par le propriétaire loueur au locataire. Le forfait des frais de gestion d’un investissement locatif concerne deux régimes fiscaux, le premier étant le régime microfoncier, celui-ci concerne les revenus fonciers qui ne dépassent pas 15 000 € par mois et qui offre au propriétaire la possibilité de bénéficier d’un rabattement de 30 %.

Ceci dit, seulement 70 % des revenus fonciers sont imposables. Quant au régime réel d’imposition, il est spécifique aux propriétaires l’ayant choisi et qui bénéficient de revenus annuels supérieurs à 15 000 €. Dans ce cas-là, il y a toute une liste de frais de gestion déductibles qu’il est nécessaire de mentionner sur la déclaration n°2044, ce sont généralement les frais relatifs à l’administration et la gestion du bien en question.