Les bons gestes pour jardiner bio

jardinageTous les jardiniers qui ont un carré de potager ou de petits fruitiers vous le diront, leurs radis ou leurs fraises sont bien meilleurs que les fruits et légumes vendus en grande surface. Leur consommation est donc nécessairement meilleure pour la santé de toute la famille. Pourtant, ce n’est vrai qu’à condition de respecter certaines règles de base trop souvent négligées.

Fruits et légumes du jardin, meilleurs ?

Cultivés sans le moindre engrais chimique ou sans traitement, les fruits et légumes du jardin sont meilleurs pour la santé, c’est tout du moins ce que se plaît à croire le jardinier amateur. Toutefois, si le goût et le parfum sont incomparables, en ce qui concerne les qualités nutritionnelles, la différence n’est pas toujours flagrante.

En effet, contrairement à toute attente, les centaines d’études réalisées ces deux dernières décennies aussi bien en France, qu’en Russie, qu’aux Etats-Unis et que dans de très nombreux autres pays aux quatre coins du globe montrent que le bénéfice sur la santé des produits du jardin est quasiment identique à celui des produits issus de l’agriculture conventionnelle.

Un véritable claque donc pour les jardiniers. Pourtant, il y a une explication toute simple, le fait que l’on ne fasse que reproduire chez soi ce qui est fait dans l’agriculture conventionnelle, engrais et pesticides en moins.

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Quelles sont les bonnes pratiques ?

Avant de planter, il faut effectuer une bonne sélection des plantes que l’on veut mettre en place. Et cela commence par le choix des graines ou des plants. Si les arbres et petits fruitiers proposés en jardinerie font très bien l’affaire, il en est tout autrement des graines. En effet, la plupart de celles qui sont disponibles sont des hybrides. Celles-ci sont facilement identifiables pour la plupart car il est indiqué à côté du nom de l’espèce la mention F1.
Il est plus que recommandé de se tourner vers des graines paysannes non modifiées comme celles proposées par l’association Kokopelli. Et gare aux semenciers qui proposent désormais des graines qui n’ont de paysannes que le nom.

Second point essentiel, arrêter de retourner la terre. Une pratique ancestrale qui consiste à détruire tout ce qui est dans le sol, en particulier la faune et les champignons. Or, ceux-ci jouent un rôle fondamental et leur prolifération est bénéfique pour la valeur nutritive de ces fruits et légumes. Avant de mettre de culture en place, plutôt que la bêche, optez pour un éco-geste en privilégiant la grelinette.

Enfin, il faut savoir nourrir sa terre et ne jamais la laisser nue. On peut la recouvrir de paille et, tous les quatre à cinq ans, de bois raméal fragmenté ou BRF.